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Le 30 avril 2019

Dans le cadre de Novo! festival de la création étudiante 2019

Hi-brides, Quand deux artistes-chercheuses croisent leurs boîtes à outils…

Cette performance-conférence est proposée par deux doctorantes du centre de recherche Rirra21, Nathalie Guimbretière « Pratiques plastiques contemporaines » et Charlène Dray « Cirque : histoire, imaginaires, pratiques ». Le point de départ de cette rencontre, c’est l’étonnement et la curiosité de découvrir l’une comme l’autre qu’elles utilisent les mêmes outils de création, les mêmes méthodes d’analyses théoriques mais pas les mêmes sujets. Leur réflexion commune sur l’interactivité dans l’espace de la création les amène à inventer des dispositifs numériques.

Pour cette rencontre, les deux artistes-chercheuses imaginent une expérience scénique mêlant la programmation informatique, la projection vidéo et l’animal. Les deux chevaux —partenaires de Charlène— seront les sujets d’étude, porteurs d’imaginaire sur la scène de La Vignette.

 

Du 12 au 24 Janvier 2019

Résidence de recherche HIPPO-Lab#2

Sortie de résidence le 24 janvier à 20h30

informations et réservations sur

 

Une programmation du Théâtre de Grasse

Cheval-danseur ou cheval-acteur en passant par le cheval-objet : ici, tout est cheval.

En compagnie de deux compositeurs interprètes, Charlène Dray et ses deux chevaux fabriquent des machineries sonores. En juxtaposant des instruments traditionnels et des éléments technologiques, ils inventent un espace de jeu commun, partagent une expérience / performance sonore. HIPPO-Lab #2 est ainsi le deuxième laboratoire d’une série d’expériences à la croisée entre l’éthologie cognitive, la technologie, la science et l’animal : Qu’est-ce qui intéresse les chevaux ? Le cheval est-il capable d’improviser ? Et si on les avait dressés autrement ?… Charlène Dray interroge la notion du dressage de cirque et de laboratoire en considérant ses propres chevaux comme des partenaires artistiques à part entière.  

Pulsations cardiaques, fréquences vibratoires, ensemble ils composent. L’interactivité du dispositif permet une exploration intuitive et sonore sur les modes d’expression de chacun ; entre l’animal, l’homme et la machine, le programme vient s’interposer tel un médiateur. La musicalité devient alors une forme de langage…

 

Les 11 et 12 décembre 2018, STILL ALIVE, Monaco.

Comité scientifique : Vinciane Despret (Université de Liège) et Ondine Bréaud-Holland (ESAP, Monaco)

Théâtre des Variétés 12 & 13 décembre 2018

Lointain souvenir d’Yves Klein, furibond devant les oiseaux qui trouaient l’espace monochrome du ciel bleu...

Les oiseaux volent toujours et plus personne, aujourd’hui, ne s’en plaint, bien au contraire !

Imaginons que les animaux soient présents, à part égale avec les
êtres humains, dans tout spectacle d’art vivant et qu’ils interviennent systématiquement dans toute composition musicale digne de ce nom. Imaginons que toute institution muséale ait envie de programmer chaque année un certain nombre de manifestations où l’animal, d’une manière ou d’une autre, participerait du projet artistique présenté au public.

Utopie ou futur proche ...

Les temps ont bien changé par rapport au passé où l’art convoquait l’animal sous forme d’images ou de taxidermies — pouvoir et symbolique faisaient alors bon ménage. Et n’a-t-on pas envie de comprendre ce qui se joue véritablement avec chevaux, chiens, ânes et autres créature dans les propositions artistiques contemporaines ?

C’est sur les processus artistiques que nous allons nous pencher comme sur la réception des œuvres proposées. Car observer comment les animaux interviennent actuellement dans la danse et le théâtre,
la composition musicale et l’installation, n’est-ce pas d’emblée se demander ce que nous mettons sous le mot création ? N’est-ce pas s’interroger sur ce que nous attendons d’un art qui s’ouvre, avec prudence ou témérité, à un domaine particulier du vivant, objet de tant d’attentions actuellement ? Ce qui n’exclura pas, dans le débat, des traversées dans des formes artistiques du passé et autres évocations critiques de dispositifs de monstration spectaculaires comme les aquariums et les zoos.

Oui, nous pensons que l’aventure artistique, comme l’expérience esthétique, sont en train de s’enrichir au contact de nouvelles épistémologies et manières de penser.

 

 

Du 23 avril au 4 mai 2018

HIPPO-Lab#1 Résidence de recherche avec le Théâtre de Grasse, acceuillis à l'Espace Culturel et Sportif du Val de Siagne.

« Et si on les avait dressés autrement ? Qu’est-ce qui intéresse les chevaux ? Le jeu, c’est inventer avec eux, des expériences de communication extra-espèces ».

 

14 septembre 2017

EthicHum, Penser l'éthique avec les humanités.

École doctorale d'été, Université Paul Valery Montpellier3.

Dressage de cirque et de laboratoire ; l’éthique au cœur d’une pratique artistique expérimentale qui questionne les modalités d’échanges entre l’homme, l’animal et l’espace de représentation.

Du début du cirque à la création contemporaine, le cheval est présenté sur scène comme un animal dressé. C’est à dire, exécutant des figures qu’il fait instinctivement dans la nature mais que l’homme lui a appris à reproduire sur commande.  Aujourd’hui, l’animal n’est qu’exceptionnellement présent dans les créations de cirque contemporain. Mon postulat étant que la technique même du dressage maintient la présentation des animaux dans des formes esthétiques et chorégraphiques qui ne permettent pas de renouvellement et ce quelque soit la discipline (dressage académique, voltige, travail en liberté). 
La fermeture en mai prochain du cirque Barnum annonce la fin des présentations d'animaux dits "sauvages" au cirque. Selon Boris Cyrulnik, l'animal sur scène est une démonstration du rapport homme-animal nécessaire à notre société. Si l'homme s'éloigne de la nature, comment peut-on sensibiliser les citoyens à protéger celle-ci ? 
Heini Heddiger dans son ouvrage Psychologie des animaux au zoo et au cirque, en 1955 définissait le dressage comme une constante d'approche entre le cirque et le laboratoire. Il démontre que l'animal et son dresseur au cirque apportent des connaissances et observations sur la psychologie animale que les laboratoires ne sont pas en mesure de découvrir. Dans ce cas, si les animaux ne sont plus présents sur la piste, les observations que l'on pourra en faire pour le public ne sera-elle que des résultats obtenus en laboratoire ? Laboratoire qui préconise une distance homme-animal au profit de l'animal-machine.
Les réflexions actuelles sur l'intelligence artificielle se rapprochent de celles posées au sujet de l'animal. Autonomie, conscience de soi, cognition, des questions qui sont encore sans réponses pour l'animal. Il semblerait que la sortie de l'animal sauvage au cirque accentue les mutations nature-culture, homme-animal, vivant-artificiel. 
Si la présence de l'animal au cirque apparait comme vecteur de sens pour les questionnements à venir sur les relations que l'on entretient avec eux, alors peut-être faudrait-il penser une charte éthique qui permet de définir les conditions à la fois sanitaires et psychologiques. Cependant, il serait intéressant d'ajouter un élément de réflexion issu du bioart ; Comment et dans quel but l'animal est utilisé ?  

Vendredi 12 mai 2017

Le suivi automatique du comportement animal : l’éthologie dans l’ère du « big data »

85e congrès de l'ACFAS, Université Mac Gill, Montréal, Canada.

 

Mercredi 26 avril 2017 à 17H au Théâtre La Vignette, université Paul Valéry, Montpellier.

Conférence-démonstration avec Listan et Luzio lors du colloque international sciences cognitives et spectacle vivant.

Du 1er mars au 12 avril 2017

Résidence de recherche au manège Cascabel.

Sortie de résidence le 10 avril à 18h30 au cirque Jules Verne.

hippo-neguentropie laboratoire from dray charlene on Vimeo.

29 et 30 novembre 2016

présentation intitulée Cheval 1.0 du partenaire artistique au dressage virtuel lors du colloque international éthique et bioart, centre d'éthique contemporaine de Montpellier.

Avec la participation de Marta de Menezes, Eduardo Kac, Elena Giulia Rossi, Anna Dumitriu, Manuela de Barros, Lia Giraud.

 

13 et 14 octobre 2016

présentation lors du colloque RESCAM, Toulouse.

Un cheval co-auteur de thèse, du vivant au modèle théorique.

 

Du 15 au 25 septembre 2016

résidence de recherche au CIAM, Centre International des Arts en Mouvement, Aix en Provence.

Le CIAM accueille en résidence du 15 au 22 septembre la chercheuse Charlène Dray. Doctorante à l'Université Paul Valéry, Charlène questionne les liens entre les sciences cognitives et le spectacle vivant, en particulier entre la scénographie et le dressage équestre.

" Charlène Dray questionne le rapport entre arts et sciences. Elle travaille avec ses deux chevaux qu'elle considère comme des partenaires artistiques à part entière. C’est en les observant et inspirée des recherches menées en éthologie cognitive, qu'elle conçoit des environnements scéniques spécifiques pour son cheval. Par le biais d’interfaces numériques, elle n’agit pas directement sur son cheval, mais induit chez lui des comportements d’ordre naturels, biologiques. Depuis son ordinateur, elle observe ses réactions et modifie l’espace de représentation en temps réel afin de produire une expérience singulière."

 

Le 2 juillet 2016 à 20H

L'antre-deux, spectacle-performance pour deux danseurs et deux chevaux dans les jardins du MIP (Mouans-Sartoux).

En tant que chorégraphe et performer, Gaëtan Morlotti mène depuis plusieurs années une réflexion sur la nature double de l’être humain qui selon lui, évolue sans cesse entre animalité et raffinement. L’homme s’est dépouillé de sa liberté primitive pour bâtir des civilisations. Peut-il la retrouver maintenant qu’il est devenu un être culturel ? Quel est le prix de cette de cette domestication qu’il s’est imposé ? C’est toute la problématique dont traite Gaëtan Morlotti à travers cette performance avec les chevaux Listan et Luzio. Le danseur se met à l’écoute des animaux et tente de lire dans leur grand corps quelques bribes de cette liberté disparue.

 

Du 7 au 17 juin 2016, résidence de recherche au CNAC, Centre National des Arts du Cirque à Chalons en Champagne.

Projet de recherche

«La magie nouvelle peut-elle participer à l’élaboration de stimuli équestres sur scène ? »

Dans le cadre de ma première année de thèse, je cherche à ouvrir les champs de recherche associés au cheval de spectacle. Après avoir lu l’article paru dans STRADDA n°16 sur la magie nouvelle, il me semble que cette forme scénique pourrait apporter beaucoup à mes propres interrogations mêlant la scénographie, l’illusion, les nouvelles technologies et le vivant.

Quelques mots clé qui ont éveillé mon intérêt pour la magie nouvelle:

réalité, langage, psychique, physiologique, mécaniques, machineries, nouvelles technologies, scientifique, subter- fuge, manipulation, répertoire, transformation, trouble de la perception, images.

 

 

du 17 au 25 mars 2016

Colloque- Cirque du cinéma aux nouveaux médias.

intervention que j'ai intitulée "cheval de spectacle et nouvelles technologies"

Réunissant les programmes de recherche « Cirque : histoire, imaginaires, pratiques » dirigé par Philippe Goudard en collaboration avec Alix de Morant et « Écrans, représentations, mémoire » dirigé par Guillaume Boulangé et Delphine Robic-Diaz, cette édition, qui a pour titre Le cirque du cinéma aux nouveaux médias, rassemblera de nouveau chercheurs, artistes et étudiants autour de colloques, programmations de films, spectacles et rencontres professionnelles.

 

les 3 et 4 Mars 2016

Colloque- Sciences Cognitives et Spectacle Vivant, Langages, communication, émotion.

Colloque international organisé conjointement par l’Université Paul Valéry Montpellier 3, l’Université UGA Grenoble-Alpes et Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan.